Effet yo-yoMaigrirMinceurNutritionObésitéRégimeSurpoids


  1. Effet yo-yo

effet yoyo

Les régimes « basses calories » passent pour amaigrissants, mais sont pourvoyeurs d’oscillations de poids dites « poids Yo-Yo ».

La restriction calorique entame d’abord les réserves d’énergie les plus accessibles, ensuite les stocks graisseux plus stables. Ceux-ci ne sont consommés que si la dépense quotidienne augmente assez. En revanche, la restriction alimentaire sévère provoque une épargne calorique qui fait stagner l’amaigrissement initial. Cette privation entraine aussi des risques de compulsions alimentaires et de grignotages incontrôlés.

A la reprise d’une alimentation seulement normale, le stockage graisseux repart à tout-va. Ce rebond rapide, voire explosif quand la personne compense la longue privation alimentaire, détruit tous les efforts faits tant sur le plan psychique que physique. L’échec déprime mais on va enchainer des régimes extravagants et punitifs ; ainsi s’installe le « Yo-Yo » des kilos…

 


  1. Maigrir

Maigrir. Ce maitre mot ressurgit inexorablement à chaque printemps, invoqué pour des raisons liées à la santé ou des motivations esthétiques. Mais son « leitmotiv » ne change pas : sus à la graisse !

Médias, médecins, entourage, fabricants de produits amaigrissants ou allégés nous rappellent constamment à l’ordre : il faut maigrir…Message reçu cinq sur cinq par une majorité d’entre nous. Deux Français sur trois se trouvent trop gros, plus de 50% des femmes rêvent de perdre entre deux et cinq kilos, un tiers d’entre nous fait ou fera un régime amaigrissant. Et qui dit régime dit privation, puisque la nourriture a été déclarée grande coupable de tous nos problèmes de poids. De diètes draconiennes en cures d’aliments de régime, on parvient à perdre du poids... pour le reprendre souvent aussi vite.

Moins manger au lieu de mieux manger, alterner périodes de jeûne et « grosses bouffes », appliquer un régime standard en dépit de sa propre nature, viser un objectif déraisonnable…toutes ces erreurs finissent un jour par se payer cher.

Pour être durable, un régime demande autre chose qu’une seule restriction calorique. Changer sa silhouette passe par une réflexion globale sur son mode de vie et sur son corps.

 


  1. Minceur

Définition du dictionnaire : caractère, qualité de ce qui est mince, à savoir qui a des formes relativement étroites pour sa longueur et donne une impression de finesse.

Synonymes : gracilité, finesse
Antonymes : épaisseur, grosseur

D’après une étude américaine récente menée auprès de 2500 adolescentes, le culte de la minceur fait des ravages. Près de 8 filles sur 10 seraient au régime. Jeûne prolongé, pilules pour maigrir, diurétiques, ... tout est bon pour perdre du poids et tenter d’avoir la taille mannequin ! Les conséquences à court et à long terme sont dramatiques :troubles du comportement alimentaire, effet yo-yo, sans parler du risque de décès lié à l’anorexie. Malheureusement, les résultats de cette enquête sont concordants avec ceux émanant de nombreux autres travaux.

A l’évidence, les régimes à répétition sous la loi implacable de la minceur, ont des effets pervers.

Paradoxes de notre époque :aujourd’hui, deux femmes sur trois qui devraient maigrir refusent de consulter…et deux femmes sur trois de poids « normal » veulent dépasser le stade de la minceur !

 


nutrition

  1. Nutrition

La nutrition est la discipline qui étudie les aliments et leur utilisation par l’organisme. C’est un élément-clé pour la santé : la science nutritionnelle a mis en évidence que certaines maladies sont directement liées à ce que l’on mange, et notamment, à certaines déficiences ou certains excès alimentaires.

Les nutriments sont les substances nutritives contenues dans les aliments. Éléments utiles et assimilables, ils sont libérés dans l’organisme par les aliments à la suite de la digestion. Ils sont absorbés par les cellules intestinales et se retrouvent dans le sang.

Les apports recommandés dépendent du sexe, de l’âge, du niveau d’activité physique ou de régimes particuliers.

L’organisme a besoin d’une certaine proportion de nutriments que l’on trouve dans tous les aliments, d’où l’importance d’une alimentation variée.

 


  1. Obésité

L’obésité est devenue en peu de temps un problème de santé publique. Ses conséquences sur la santé justifient sa prise en charge thérapeutique. Les causes de l’obésité sont multiples.

L’obésité se définit comme un excès de masse grasse entraînant des conséquences néfastes pour la santé. La notion de « poids idéal » étant révolue, c’est l’indice de masse corporelle (IMC) qui permet une estimation de l’importance de la masse grasse à partir de la mesure du poids et de la taille : IMC = poids (en kg) / taille X taille (en mètre).

A partir d’études , il a été possible de définir une corpulence idéale sur le plan statistique, c’est à dire celle censée être associée à l’espérance de vie la plus longue. Cette corpulence correspond, chez l’adulte, à un IMC compris entre 18,5 et 25 kg/m2. Entre 25 et 30, on parle de surpoids, et à partir de 30 d’obésité. La définition de l’obésité est la même chez l’homme et chez la femme, même s’il est vrai que la femme a une masse grasse relativement plus importante que l’homme.

 


  1. Régime

régimeLe régime, qui par définition, ne représente qu’un mode d’alimentation, a ainsi dérivé pour devenir « une mode ». Ainsi, il faut distinguer les régimes d’exclusion, des régimes d’équilibre, et aussi des régimes de suppression qui ne se justifient que dans certaines conditions telles que les allergies alimentaires.

Les régimes « miracles » se ressemblent tous sur au moins un point : ils promettent un amaigrissement spectaculaire et rapide. Le pire, c’est qu’ils tiennent bien souvent parole ! Mais à quel prix ! S‘ils font effectivement maigrir, c’est au détriment des muscles…Sans parler des carences en vitamines et minéraux qu’ils engendrent généralement. En fait, maigrir dans ces conditions, c’est se programmer pour regrossir !

Maigrir durablement réclame du temps et de la patience et ne passe pas uniquement par de la « diététique appliquée » !

 


  1. Surpoids

Depuis quelques années déjà, les médecins et diététiciens évaluent la corpulence de leurs patients en utilisant l’indice de masse corporelle (IMC). Pour l’obtenir, il suffit de diviser le poids (en kilos) par le produit taille fois taille (en mètre). Chez l’adulte, on parle de :

  1. Maigreur si l’IMC est inférieur à 18.5
  2. Poids normal si l’IMC est compris entre 18.5 et 24.9
  3. Surpoids si l’IMC est compris entre 25 et 29.9
  4. Obésité si l’IMC est supérieur à 30.

Pour suivre l’évolution de la corpulence d’un enfant, il suffit de se référer aux courbes figurant dans son carnet de santé.

Les personnes en surpoids sont confrontées à une surenchère d’offres de régimes, leur promettant la minceur en un temps record …Trop stricts ou trop compliqués, difficiles à tenir sur la durée, ils peuvent avoir de fâcheuses conséquences sur le physique ou le psychique : reprise de poids rapide, effet yo-yo, risques de carences alimentaires…

La priorité est d’arrêter la prise de poids puis de stabiliser ce poids avant d’envisager tout amaigrissement. Un discours que les personnes en surpoids, impatientes, ont du mal à entendre. Or, il est largement prouvé qu’un amincissement trop rapide est presque toujours suivi par un « rebond d’obésité ».

Dans tous les cas, se faire aider par un spécialiste est recommandé car lui seul saura définir les conseils les plus proches du mode de vie de chacun.